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Jean de Spérati est le nom de l'un des plus grands faussaires en timbres (si ce n'est le plus grand) ayant existé.

 

Il est né en 1884 à  Pise en Italie et est décédé en 1957 à  Aix-les-Bains en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est plongé dès sa plus tendre enfance dans l'univers philatélique. Sa mère tenant un commerce de faux timbres en Toscane.
Il va par la suite apprendre tout ce qu'il faut savoir sur le papier par l'entremise d'un cousin papetier.

 

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux marchands de timbres firent appel à ses services pour obtenir de faux timbres pour être revendus aux collectionneurs.

 

Jean de Spérati a été démasqué par un simple contrôle des douanes alors qu'il transportait des timbres qu'il avait lui-même fabriqués.

 

Il fut alors accusé de n'avoir pas déclaré la valeur des timbres allemands très rares (qui bien sûr étaient des faux) lors de son passage et traduit devant un tribunal pour fraude fiscal. Des experts ont certifiés que les timbres étaient des originaux tant l'imitation était parfaite.

 

Il dut faire la démonstration de ses dires pour prouver sa bonne foi.
La justice lui attribue simplement une amende sous le prétexte d'avoir gêné le travail des douaniers.

 

Après la fin de la guerre, il est accusé d'avoir produit de faux timbres de collection et est condamné à 2 ans de prison qu'il n'effectuera pas étant donné son âge.

 

Il a écrit un livre nommé "La philatélie sans experts ?" en 1946.

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